Dates du Salon Home Days à Caen – 21, 22 et 23 novembre 2025

Rénovation énergétique à Caen

que faut-il vraiment retenir du rapport de l’INSEE ?
rénovation

91 ans pour rentabiliser :
que dit vraiment le rapport de l’INSEE ?

Une moyenne nationale… à prendre avec prudence

Le chiffre a fait l’effet d’une bombe : selon le rapport technique de l’INSEE publié en juillet 2025, il faudrait en moyenne 91 ans pour qu’une rénovation énergétique soit rentable.

📺 Relayé en boucle par les médias, ce chiffre a nourri l’idée que les rénovations sont coûteuses, inutiles, voire inefficaces.

Mais que dit vraiment le rapport ? Et surtout, qu’est-ce qui explique une rentabilité aussi faible dans de nombreux cas ?

20 % des pertes d’efficacité dues à l’effet rebond

C’est un phénomène bien connu des énergéticiens, mais souvent méconnu du grand public : l’effet rebond.

🔁 Une fois leur logement rénové, mieux isolé et plus confortable, de nombreux foyers :

  • augmentent la température ambiante

  • chauffent des pièces autrefois peu utilisées

  • aèrent moins, ce qui fausse les mesures de ventilation

👉 Résultat : les économies d’énergie attendues ne se concrétisent pas, car le comportement change.

💡 Exemple : si une maison rénovée permettait de baisser de 40 % sa consommation, mais que le foyer décide de chauffer 3°C de plus et d’occuper 2 pièces supplémentaires, l’économie réelle chute à… 15 %.

40 % viennent d’une surestimation des effets de certains travaux

Le rapport pointe également un biais fréquent dans les estimations : des travaux d’isolation, parfois bien réalisés, n’apportent pas les gains annoncés.

Pourquoi ?

  • Parce que l’état initial du bâtiment est mal évalué

  • Parce que les simulations thermiques sont trop optimistes

  • Parce qu’une isolation partielle (sans traitement des ponts thermiques) a un impact limité

👉 Résultat : des propriétaires dépensent plusieurs dizaines de milliers d’euros, en pensant obtenir un saut de 2 ou 3 classes énergétiques, et n’en obtiennent qu’une… voire aucune.

⚠️ Le problème ici n’est pas l’intention… mais le manque de diagnostic rigoureux et de stratégie globale.

40 % des mauvais résultats proviennent de malfaçons ou de travaux mal exécutés

C’est sans doute le point le plus inquiétant mis en lumière par le rapport : la qualité de réalisation est l’un des facteurs majeurs d’échec.

❌ Des isolants mal posés
❌ Des systèmes de ventilation défaillants
❌ Des chaudières mal réglées ou sous-dimensionnées
❌ Des défauts d’étanchéité ou de traitement des liaisons techniques

Ces erreurs, parfois invisibles à l’œil nu, annulent tout ou partie des bénéfices attendus.

🎯 Le rapport met en évidence que dans 40 % des cas analysés, les travaux eux-mêmes étaient mal réalisés ou inadaptés à la configuration réelle du bâtiment.

👉 C’est ici que le choix des professionnels, des matériaux, et le contrôle de chantier prennent toute leur importance.

Rénover, oui… mais pas à l’aveugle

La rénovation énergétique ne se résume pas à « changer des fenêtres » ou « souffler de la laine dans les combles ». C’est une opération technique, qui touche à la structure, à la ventilation, à la consommation réelle du logement, et surtout à la cohérence d’ensemble.

Il ne suffit pas de faire des travaux : il faut faire les bons travaux, dans le bon ordre, pour les bonnes raisons.

Ne pas rénover n’est plus une option

Si certains hésitent encore, d’autres n’ont plus le luxe d’attendre. La hausse durable des prix de l’énergie, l’interdiction progressive de location des passoires thermiques, les exigences croissantes des banques lors des achats : le marché est en train de basculer.

Un bien mal noté sur le DPE perd de sa valeur. Une maison mal isolée devient un poids sur les factures. Et demain, il ne sera plus seulement question de confort ou d’environnement, mais de pérennité patrimoniale. Ne pas rénover, ce n’est pas rester neutre. C’est reculer. Et à terme, c’est perdre.

Bien s’entourer pour faire les bons choix

Une rénovation réussie, ce n’est pas une suite de devis validés sur un coin de table. C’est une démarche globale, qui repose sur un diagnostic sérieux, un pilotage rigoureux, et une exécution sans faille. Or, trop souvent, les propriétaires se retrouvent seuls face à des choix complexes : quelle priorité ? quel matériau ? quelle aide ? quel professionnel ?

Entre artisans débordés, discours trop séduisants, et simulateurs en ligne trop optimistes, les erreurs d’aiguillage sont fréquentes. Choisir un isolant sans penser à la ventilation. Remplacer un chauffage sans revoir l’enveloppe. Ou croire que l’on pourra gérer seul un chantier impliquant cinq corps de métiers.

L’expertise, aujourd’hui, n’est pas un luxe. C’est une condition de réussite.

Le Salon Home Days : un outil concret pour éviter les pièges

C’est précisément pour offrir un cadre clair, accessible et de confiance que le Salon Home Days a vu le jour. Ici, pas de démarche commerciale agressive. Mais des échanges avec des professionnels qualifiés, des démonstrations concrètes, des conférences pédagogiques, et des retours d’expérience vérifiables.

Les visiteurs peuvent venir avec leurs plans, leurs factures, leurs interrogations. Ils trouvent sur place des architectes, des thermiciens, des artisans RGE, des spécialistes du financement… Et surtout, ils peuvent comparer les approches, poser les vraies questions, et se projeter sur un projet maîtrisé.

Dans un contexte où tout semble technique et opaque, le salon redonne du pouvoir aux particuliers. Celui de comprendre, de choisir, et de bien faire.

Conclusion : Agir, ou - mais avec méthode

Le message est clair : rénover n’est pas un automatisme, c’est une stratégie. Ce n’est ni une obligation fiscale, ni une mode. C’est un projet à construire avec lucidité, avec les bons outils, et avec les bonnes personnes.

L’alerte de l’INSEE n’est pas un désaveu. C’est un rappel à l’ordre. Il ne s’agit pas de renoncer, mais de s’élever. De passer d’une logique de travaux… à une logique de projet.

Et ça commence par une décision simple : s’informer au bon endroit.

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